Onag PNJ

  • Est un personnage secondaire
  • Est un personnage tiré du jeu
  • Accès libre : Il est autorisé de rencontrer et jouer ce personnage dans vos posts sans intervention du narrateur mais en respectant cette fiche. Notez que si le narrateur est présent et joue ce personnage, vous ne pouvez plus le contrôler.

Fille cadette d'Opar, Onag tient l'unique taverne d'Elimith, l'Ageuil pour le compte de ses riches parents. Derrière le comptoir ou près des tables, elle affiche souvent un joli sourire, mais en privé - ou, au moins, en dehors de ses heures de services -, elle s'avère moins chaleureuse. Parce qu'elle repousse sans cesse les avances de ses nombreux prétendants, on la dit souvent froide, voire distante.


Apparitions possibles : Elimith (Fréquent)


Onag

24 ans

Elimith

Hylien(ne)

Femme

#008080


Elimith (Fréquent)


Quand elle est derrière son comptoir, son visage encadré par de longs cheveux bruns arbore le plus souvent un demi-sourire chaleureux, presque taquin. Ses oreilles pointues, jadis si typiques des populations Hyliennes, sont généralement alourdies d'une discrète paire de boucles en argent, dont la couleur se marie avec des yeux qu'elle souligne parfois d'un trait cuivre. Quand elle le peut, c'est à dire quand certains des étrangers qui traversent la Cité sont prêts à s'en séparer, Onag aime en effet à acheter un peu de maquillage.
Du reste, la jeune Hylienne demeure le plus pur produit de son univers : son front n'est pas marqué par les rides qui sillonnent souvent la gueule de celles et ceux ne pouvant trouver refuge derrière les remparts de la Ville-Blanche. Si fine soit sa silhouette, elle ne trahit pas de carences particulières, ainsi que l'on peut en trouver chez nombre d'aventurières ou de vagabonds. Jusqu'à présent, la jeune femme n'a pas eu à lutter pour gagner son pain. Moins encore que certains de ses compères, pourtant également citoyens d'Elimith.
La plupart du temps, Onag apparaît drapée des tissus les plus traditionnels de la Cité. Elle aime se parer d'une robe simple, le plus souvent bleue ou grise, qu'elle surmonte d'un tablier blanc pendant ses heures de travail. Généralement, une large bande de cuir vient ceinturer ses hanches, à laquelle elle accroche toujours une ribambelle de sacoches et de poches en tout genre, pour l'essentiel chargées des épices que pourraient réclamer les clients de l'Agueil.
En été, il n'est pas rare que la jeune femme aille pieds-nus, quand elle ne porte pas une paire de sabots de bois. Lorsque vient la saison froide, elle lui préfère généralement deux bottes de cuir tapissées de laine, achetées aux Bouviers il y a de cela des années.


Sous le sourire de façade que la jeune femme affiche presque systématiquement pendant ses heures de travaille se cache une personnalité triste. Hélas pour elle, Onag est de celle qui alignent un nombre considérable de prétendants - dont elle repousse invariablement les avances, jour après jour, service après service - mais dont nul, ou presque, ne souhaite être l'ami. Elle est, depuis des années, emmurée dans une solitude qu'elle n'a jamais souhaité mais qui s'est imposée à elle comme un quotidien immuable, depuis la mort de Meryl, la fille aînée des Bouviers.
C'est en partie cela qui vaut à Onag la réputation de froideur qui la précède partout dans la Cité-Commerce. On la dit distante, parfois même désagréable et l'essentiel de ses interactions sociales se limitent à celles qu'elle engage avec ses parents où dans le cadre de son activité de tenancière de l'Agueil. Occasionnellement, il lui arrive de monter jusqu'au domaine des Bouviers, non pas pour pour acheter de la viande, de la laine, du beurre ou du lait, mais simplement pour échanger avec la famille de son ancienne amie.
Pourtant, Onag n'est pas la femme gelée que décrivent certains de ses aspirants vexés d'avoir été rabroués. Du moins... Elle ne l'est pas toujours. Quand elle ne travaille pas à l'Agueil ou ne veille pas au bien de ses vieux parents, il lui arrive parfois de peindre des petites figurines de bois, après les avoir sculptées. Certaines de ses créations, qui ressemblent souvent à de petits renards et autres animaux qu'il arrive de croiser aux abords d'Elimith, décorent les chambres de l'auberge. C'est souvent de là que ces dernières tiennent leurs noms.
On dit aussi, au lavoir, qu'elle n'hésite pas à faire envoyer les restes de certains repas aux Métayers en mal de pain. Malheureusement, toutes les rumeurs qui courent sur la jeune Hylienne ne sont pas aussi bienveillantes. Certains on-dit ont d'ailleurs tendance à agacer ses courtisans, qui n'ont pas manqué de remarquer - à l'instar du reste de la Ville Blanche - que les femmes étaient les plus à mêmes de lui tirer un éclat de rire.


Onag est la troisième fille d'Opar, l'un des plus riches commerçants d'Elimith. Bien que née d'une relation extraconjugale, entretenue avec une jeune femme dont le vieil homme aurait pu être le père, elle a été adoptée par Florène, la compagne de l'aubergiste. Cette dernière, depuis longtemps trop âgée pour avoir d'autres enfants, avait déjà perdu deux petites, avalées par les Landes voraces des années auparavant.
Si les relations entre ses parents sont restées très tendues jusqu'au jour où Opar s'est fait trop vieux pour continuer à tromper Florène, la petite fille a tout de même vécu une enfance relativement calme et heureuse, par comparaison au reste des survivants. Grandir derrière les murs de la Cité-Commerce, où l'on ne manque généralement de rien, dans l'une des familles les plus fortunées de la ville, n'est pas sans avantage.
D'autant plus que Florène s'est montrée particulièrement aimante avec sa fille adoptive - bien plus que n'a pu le faire son père biologique. Hélas pour Onag, elle a perdue sa plus proche amie alors qu'elle n'avait qu'une dizaine d'années, avant même l'ascension de Baldin au titre de Bourgmestre. La petite s'est progressivement refermée après le drame. En grandissant, elle a réalisé combien il aurait été possible de faire davantage et cela n'a pas aidé la jeune femme à s'ouvrir, au contraire. 
Dorénavant, cela fait des années qu'elle a remplacé son père à la gestion de l'Agueil, l'unique établissement d'Elimith proposant gîte et couvert moyennant paiement. Parce qu'il lui faut régulièrement nourrir un nombre conséquent de bouches, l'aubergiste prépare toujours un repas unique, à prendre ou à laisser, qu'il est possible de troquer. En revanche, quand il s'agit de loger, elle n'accepte que les éclats en guise de rétribution. 


Sa ligne du temps