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Lames, lances, bâton et flèches ardentes

Sur l'étrange alliage qui compose la lame de ces armes sommeille encore un puissant sortilège. Nul ne saurait dire comment il est maintenu en place quoique certains soupçonnent les runes dessinées sur le tissu que l'on retrouve souvent accroché à la naissance du fer. Ce qui ne fait aucun doute, cependant, c'est la nature même de l'enchantement : chaque assaut porté avec l'une de ces reliques porte avec lui toute la fureur du Mont du Péril. Capable de fondre – voir de calciner – certaines armures, le fil d'une épée ou l'estoc d'une lance ainsi ensorcelées augure très souvent un néfaste destin. Être percé d'une flèche marquée des flammes n'est pas un sort plus enviable : le feu se répand sans mal à même les entrailles. Les bâtons et les cannes, peut-être plus rares encore, permettent parfois quand à elles de conjurer de véritables tempêtes volcaniques. De celles qui laissent dans la bouche un persistant goût de cendre... Fort heureusement, de tels reliques sont rares et le temps les a rendues fragiles : elles finissent généralement par se briser après quelques combats.