Les Ritos


Ethnies, races et peuplades : les Ritos

Intrépides et sauvages, ces somptueux hommes-oiseaux – dépeint tels qu'ils le sont dans Breath of the Wild plutôt que dans The Wind Waker – sont devenus rares dans les Landes. Ils se cachent, dit-on, derrière les pics enneigés des montagnes de l'Hébra, où quiconque cherchera à les trouver devra braver, la neige, la grêle, le givre et les tempêtes.

Sous la protection du massif Aigle de Pierre, du Serpent incandescent et du Grand-duc Brun, les Ritos traquent et abattent certains des plus dangereux gibiers. Généralement très portés sur la chasse – qui s'inscrit au centre de la construction sociale de nombreuses tribus Piafs – ils comptent parmi les meilleurs archers du vieux continent. Leurs artisans maîtrisent à la perfection l'art de l'artillerie balistique et produisent des arcs à la fois légers et mortels, à bout portant comme à longue distance.

Même désarmés, toutefois, les Ritos font d'incroyables adversaires. Parce qu'ils savent voler, ils bénéficient d'un avantage considérable dans la majorité des situations et peuvent se soustraire aux assauts de presque tous les ennemis. Leurs serres suffisent souvent à lacérer des plastrons de cuir bouilli et, à même la peau, elles sont capables de déchiqueter muscles, tendons et artères en quelques minutes. Du moins, si la proie est un humain... L'épiderme d'un Goron, d'un Lynel, d'un Hinox ou même d'un Moblin demeure trop épais pour la plupart des Piafs. Il arrive aussi que les plus robustes d'entre eux soulèvent leur proie au dessus du sol avant de le laisser ensuite s'écraser dans un ravin.

Cependant, peut-être plus que toutes les autres races, les Ritos ne sont pas égaux en termes de compétences. Certains tiennent plus du hibou que du pygargue, tandis que d'autres évoqueraient davantage le martinet épineux ou le Gaie bleu. Du fait des très grandes disparités entre toutes les espèces Ritos, tous ne développent pas les mêmes aptitudes.

Ce peuple solitaire demeure toutefois assez solidaire des siens, en général. Bien évidemment, depuis le massacre du grand Revali et l'avènement d'un monde en lambeaux les quelques tribus qui ont perduré se sont éloignées. Certaines entretiennent encore le contact, mais la nature parfois très orgueilleuse des hommes-oiseaux rend la plupart des relations complexes. C'est d'autant plus vrai pour les éventuels colonies humaines qui se sont installées en bordure des collines de Tabanta où aux pieds de la chaîne de montagnes. Les malheureux qui espèrent pénétrer les ruines ancestrales Piafs, ceux-là personne ne les entend crier. Du moins... C'est le genre de récit qu'en font les Hyliens qui établissent leurs colonies sur les terres Rito.

En pratique, pourtant, les hommes-oiseaux sont rarement injustes. S'ils peuvent faire preuve d'une sévérité implacable – et parfois létale – ce n'est que très rarement qu'elle arrive sans premier avertissement. Être un intrus ou un indésirable ne suffit à priori pas à faire d'un Hylien un homme mort.

En amour, les Ritos se limitent rarement à un seul et unique partenaire, bien que cela soit plus courant chez certains types d'oiseaux. Les rites de séductions varient aussi considérablement selon l'espèce du Piaf qui fait la cour et, d'une façon générale, la construction culturelle de la tribu dans laquelle l'individu a grandi. Et s'il n'est pas impossible qu'un fier faucon fonde pour les charmes d'une Hylienne, leur éventuelle union ne pourra pas être consommée sur la couche — ou du moins pas pleinement. Les modes de reproduction – et donc les sexualités – diffèrent trop grandement pour le permettre.

Du fait de leurs capacités particulières, les Rito peuvent bénéficier de certaines compétences spécifiques. Plus de précisions dans la rubrique « Talents et compétences ».