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Haubert Vermeil

De conception Hylienne, cette toge de métal rouge diffère considérablement des hauberts traditionnellement réalisés par le peuple des Déesses. Rivetées puis assemblées en quinconce, les mailles de cette cote offrent une résistance et une souplesse hors-du-commun et sont capable de dévier sans mal le fil des lames les plus acérées. Comme n’importe quelle robe d’acier – quoique l’alliage utilisé pour sa confection soit inconnu – elle peine cependant contre les estocs ou les flèches et ne parvient que peu à absorber les chocs lourds. Le prince pour qui elle a été forgé, et dont l’histoire n’a pas retenu le nom, portait vraisemblablement un tabard ou un gambison de plus pour se protéger contre tout types d’assauts. Certains enchantements, dont les stigmates continuent à colorer le fer, contribuaient sans doute le maintenir en vie sur le champ de bataille. Et pourtant... c’est l’enfant d’un paysan, propriétaire d’un petit verger installé au sud-est du Castel, qui fit entrer le Haubert Vermeil dans la légende. À la mort de son oncle, tué par les soldats d’un dangereux magicien, il prit d’assaut le château royal, armé d’une simple épée en bois. Parvenant à gagner les prisons, il y découvrit la princesse, traditionnellement nommée Zelda, qu’il libéra. C’est dans le palais que, plus tard, il mit la main sur cette incroyable cotte de maille. On racontait, à l’époque, qu’il la portait encore au moment d’abattre le mal qui terrorisait le Royaume.